Par Chris.
Ce qui m’a impressionné :
Le nombre d’équipes lancées sur cette finale de coupe du monde avec des athlètes qui sont de véritables colosses sans parler de leurs féminines, des vrais chevaux de courses ! grandes, taillées dans le roc toujours entrain de courir après 5 jours de course !...En kayak, c’est pareil, pas le temps de se gratter le nez, çà pagaie sans relâche, les bateaux collés l’un derrière l’autre dans la vague, alors que moi je lutte pour ne pas m’endormir…
Evidemment, lundi matin, lendemain du prologue, toutes les équipes sont parties sur le trek en courant , nous y compris, c’est là que j’ai pris la mesure du ton donné à cette finale…
Ce qui m’a plu :
Courir avec les gars de Vaucluse aventure : Vincent, le capitaine carré et efficace qui ne s’énerve jamais, Cyril, dit coin-coin, le trailer baroudeur et Fabrice bras droit du chef, un gars sur qui on peut compter.
Notre équipe a mené sa course sans relâche, dans la bonne humeur, soudée, poursuivant le même objectif : celui d’aller au bout, d’avancer pour ne pas rater les portes horaires. On s’est mis d’accord pour prendre des moments de repos très courts : des « sommeils flashs » de 5 min en plus des périodes un peu plus longues qui n’excèdent jamais 2h de suite.
Quand on décide d’un sommeil flash, on se pose au bord du chemin, on garde le sac le casque et on ferme les yeux... pas le temps de se refroidir, de rechigner, on est déjà reparti !
J’ai beaucoup apprécié le prologue, au bord de la mer, avec les vagues qui viennent claquer contre les rochers, vers le « cabo da roca » . Nous étions venus passer quelques jours en camping-car avec les enfants, pour admirer les planchistes fous du mythique spot de planche de guincho !!!
A plusieurs reprises, j’ai croisé la route de Benjamin Midéna (team buff cool max), qui a toujours eu une attention pour moi, c’était sympa….
Question bouffe, on avait du 3 étoiles aux assistances, et on emmenait dans notre musette, sandwichs, quiches ,feuilletés, en plus des barres énergétiques et des gels. On a même pris le temps une ou 2 fois de s’arrêter dans de petites épiceries pour refaire le plein : chips, gâteaux, pain, fromage, bonbons, fruits etc… Bref, on s’est pas laissé abattre !!
L’assistance 1, dans le grand gymnase à Lousà est mémorable :
Arrivée les 1ers sur les lieux, on a pu se servir des gros tapis pour installer nos sac de couchage , on a fait sécher les affaires sur les espaliers avec le soufflant branché devant, et on a installé tables, chaises, pour partager un vrai repas… C’était juste après le prologue, avant le début des choses sérieuses !...
Ce qui m’a déplu :
Le tracé. Enormément de routes goudronnées, très peu de monotraces techniques perdus dans la pampa, et c’est bien dommage. Que ce soit en trek ou en VTT, on a vu des poids lourds lancés à pleine vitesse nous raser les fesses. En plus ils font pas semblant de rouler les portugais.
Les nuits étant longues à cette période de l’année, j’ai l’impression d’avoir progessé presque que la nuit, pour peu que les 2h de repos tombent entre midi et 2 , il reste peu d’heures de jours !!! heureusement, mes éclairages en VTT sont satisfaisants et me garantissent une bonne visibilité, même en plein brouillard !!!
Peu d’activité de cordes avec essentiellement trek VTT, kayak et un peu de roller pour Coin-coin. Bon certes on a zappé le canyon pour ne pas perdre de temps…
Finalement rien de vraiment engagé, surtout un long cheminement, un enchainement de sections, et une course effrénée pour passer les portes horaires. Peut-être que les parties engagée étaient réservées aux balises bonus…
Un esprit un peu « boite à fric » de l’organisation :
Au briefing de départ on a même pas eu droit à un jus d’orange, les assistants n’ont même pas eu droit à un tee-shirt à l’arrivée, seulement les coureurs ! un scandale, quand on voit le boulot qu’ils abattent pour nous pendant la course …Surtout quand les organisateurs nous disent que les assistant font partie intégrante de l’équipe.
Le repas d’après course est également payant…(enfin, normalement …)
Il y a juste eu au beau milieu d’une interminable section VTT, (entre Esporao et Loriga), à un CP, un ravito surprise, au chaud dans une petite salle avec soupe à volonté, pain, fromage, saucisson, bref de quoi se faire péter le ventre avant de repartir pour de nombreux kilomètres dans la nuit humide du Portugal. Même les assistants ont pu partager avec nous ce pur moment de bonheur !...
Dur dur pour moi :
Les nombreux moments ou le sommeil me gagne, à pied à VTT ou en kayak, ou mes yeux se ferment malgré moi, ou je n’arrive plus à lutter.
En bateau, Vincent me rappelle doucement à l’ordre, en trek on dort debout en s’accrochant chacun son tour, mais en VTT, je me suis retrouvée dans le décors !...
Comme d’habitude, dès qu’il faut pousser le vélo, je n’avance plus , mais mes coéquipiers ne me laissent jamais prendre de retard, et me proposent l’élastique, ou carrément poussent mon vélo. (merci Fab !).
Conditions météo :
Températures plutôt clémentes en bord de mer, puis alternance d’éclaircies, et de passages nuageux dans les terres avec une nuit dans le brouillard et un vent à faire chanter les éoliennes…des passages pluvieux, et une grosse averse la dernière nuit.
Pour l’anecdote, au moment de la grosse averse on avait décidé de se poser pour un petit dodo d’1h, abrités dans l’église du village !
Du coup, à ma grande surprise, je n’ai pas souffert du froid, ayant pris soin de m’équiper correctement, sans en prendre trop pour ne pas alourdir le sac.
Petits regrets :
Celui de n’avoir pas fait le dernier trek aquatique qui nous aurait permis de valider un ou 2 cp de plus.(on avait 25 kms à faire en 3heures, c’était jouable malgré ce qu’en pensaient les gars .)
Celui de n’avoir pas été cherché la dernière balise bonus, à l’arrivée à Peniche.
Ouf :
Je n’ai eu aucun problème de pieds : ampoules ou autre… Le traitement préventif un mois à l’avance préconisé par l’équipe Issy aventure avec qui j’ai couru le raid in France s’est révélé très efficace :
(3 semaines d’efydrol et une semaine de nok). De plus j’ai pris soin pendant la course d’appliquer une bonne couche de nok dès que je le pouvais… résultats, des pieds de bébé malgré les nombreux kil à pieds !
A part 2 petites tendinites de chaque coté des pieds je m’en tire bien d’un point de vue physique, et après une semaine de repos intense avec des siestes et de bonnes nuits de sommeil, je suis retapée et j’ai déjà pris rendez-vous avec goudgoud pour le raid blanc de la montagne ardéchoise (RBMA), les 30 et 31 janvier 2010. Avant cela, il y a la dernière manche des 3 C, mais là c’est bientôt !...
Ce qui m’a impressionné :
Le nombre d’équipes lancées sur cette finale de coupe du monde avec des athlètes qui sont de véritables colosses sans parler de leurs féminines, des vrais chevaux de courses ! grandes, taillées dans le roc toujours entrain de courir après 5 jours de course !...En kayak, c’est pareil, pas le temps de se gratter le nez, çà pagaie sans relâche, les bateaux collés l’un derrière l’autre dans la vague, alors que moi je lutte pour ne pas m’endormir…
Evidemment, lundi matin, lendemain du prologue, toutes les équipes sont parties sur le trek en courant , nous y compris, c’est là que j’ai pris la mesure du ton donné à cette finale…
Ce qui m’a plu :
Courir avec les gars de Vaucluse aventure : Vincent, le capitaine carré et efficace qui ne s’énerve jamais, Cyril, dit coin-coin, le trailer baroudeur et Fabrice bras droit du chef, un gars sur qui on peut compter.
Notre équipe a mené sa course sans relâche, dans la bonne humeur, soudée, poursuivant le même objectif : celui d’aller au bout, d’avancer pour ne pas rater les portes horaires. On s’est mis d’accord pour prendre des moments de repos très courts : des « sommeils flashs » de 5 min en plus des périodes un peu plus longues qui n’excèdent jamais 2h de suite.
Quand on décide d’un sommeil flash, on se pose au bord du chemin, on garde le sac le casque et on ferme les yeux... pas le temps de se refroidir, de rechigner, on est déjà reparti !
J’ai beaucoup apprécié le prologue, au bord de la mer, avec les vagues qui viennent claquer contre les rochers, vers le « cabo da roca » . Nous étions venus passer quelques jours en camping-car avec les enfants, pour admirer les planchistes fous du mythique spot de planche de guincho !!!
A plusieurs reprises, j’ai croisé la route de Benjamin Midéna (team buff cool max), qui a toujours eu une attention pour moi, c’était sympa….
Question bouffe, on avait du 3 étoiles aux assistances, et on emmenait dans notre musette, sandwichs, quiches ,feuilletés, en plus des barres énergétiques et des gels. On a même pris le temps une ou 2 fois de s’arrêter dans de petites épiceries pour refaire le plein : chips, gâteaux, pain, fromage, bonbons, fruits etc… Bref, on s’est pas laissé abattre !!
L’assistance 1, dans le grand gymnase à Lousà est mémorable :
Arrivée les 1ers sur les lieux, on a pu se servir des gros tapis pour installer nos sac de couchage , on a fait sécher les affaires sur les espaliers avec le soufflant branché devant, et on a installé tables, chaises, pour partager un vrai repas… C’était juste après le prologue, avant le début des choses sérieuses !...
Ce qui m’a déplu :
Le tracé. Enormément de routes goudronnées, très peu de monotraces techniques perdus dans la pampa, et c’est bien dommage. Que ce soit en trek ou en VTT, on a vu des poids lourds lancés à pleine vitesse nous raser les fesses. En plus ils font pas semblant de rouler les portugais.
Les nuits étant longues à cette période de l’année, j’ai l’impression d’avoir progessé presque que la nuit, pour peu que les 2h de repos tombent entre midi et 2 , il reste peu d’heures de jours !!! heureusement, mes éclairages en VTT sont satisfaisants et me garantissent une bonne visibilité, même en plein brouillard !!!
Peu d’activité de cordes avec essentiellement trek VTT, kayak et un peu de roller pour Coin-coin. Bon certes on a zappé le canyon pour ne pas perdre de temps…
Finalement rien de vraiment engagé, surtout un long cheminement, un enchainement de sections, et une course effrénée pour passer les portes horaires. Peut-être que les parties engagée étaient réservées aux balises bonus…
Un esprit un peu « boite à fric » de l’organisation :
Au briefing de départ on a même pas eu droit à un jus d’orange, les assistants n’ont même pas eu droit à un tee-shirt à l’arrivée, seulement les coureurs ! un scandale, quand on voit le boulot qu’ils abattent pour nous pendant la course …Surtout quand les organisateurs nous disent que les assistant font partie intégrante de l’équipe.
Le repas d’après course est également payant…(enfin, normalement …)
Il y a juste eu au beau milieu d’une interminable section VTT, (entre Esporao et Loriga), à un CP, un ravito surprise, au chaud dans une petite salle avec soupe à volonté, pain, fromage, saucisson, bref de quoi se faire péter le ventre avant de repartir pour de nombreux kilomètres dans la nuit humide du Portugal. Même les assistants ont pu partager avec nous ce pur moment de bonheur !...
Dur dur pour moi :
Les nombreux moments ou le sommeil me gagne, à pied à VTT ou en kayak, ou mes yeux se ferment malgré moi, ou je n’arrive plus à lutter.
En bateau, Vincent me rappelle doucement à l’ordre, en trek on dort debout en s’accrochant chacun son tour, mais en VTT, je me suis retrouvée dans le décors !...
Comme d’habitude, dès qu’il faut pousser le vélo, je n’avance plus , mais mes coéquipiers ne me laissent jamais prendre de retard, et me proposent l’élastique, ou carrément poussent mon vélo. (merci Fab !).
Conditions météo :
Températures plutôt clémentes en bord de mer, puis alternance d’éclaircies, et de passages nuageux dans les terres avec une nuit dans le brouillard et un vent à faire chanter les éoliennes…des passages pluvieux, et une grosse averse la dernière nuit.
Pour l’anecdote, au moment de la grosse averse on avait décidé de se poser pour un petit dodo d’1h, abrités dans l’église du village !
Du coup, à ma grande surprise, je n’ai pas souffert du froid, ayant pris soin de m’équiper correctement, sans en prendre trop pour ne pas alourdir le sac.
Petits regrets :
Celui de n’avoir pas fait le dernier trek aquatique qui nous aurait permis de valider un ou 2 cp de plus.(on avait 25 kms à faire en 3heures, c’était jouable malgré ce qu’en pensaient les gars .)
Celui de n’avoir pas été cherché la dernière balise bonus, à l’arrivée à Peniche.
Ouf :
Je n’ai eu aucun problème de pieds : ampoules ou autre… Le traitement préventif un mois à l’avance préconisé par l’équipe Issy aventure avec qui j’ai couru le raid in France s’est révélé très efficace :
(3 semaines d’efydrol et une semaine de nok). De plus j’ai pris soin pendant la course d’appliquer une bonne couche de nok dès que je le pouvais… résultats, des pieds de bébé malgré les nombreux kil à pieds !
A part 2 petites tendinites de chaque coté des pieds je m’en tire bien d’un point de vue physique, et après une semaine de repos intense avec des siestes et de bonnes nuits de sommeil, je suis retapée et j’ai déjà pris rendez-vous avec goudgoud pour le raid blanc de la montagne ardéchoise (RBMA), les 30 et 31 janvier 2010. Avant cela, il y a la dernière manche des 3 C, mais là c’est bientôt !...
Merci !
Merci à tous ceux qui m’ont encouragé et félicité sur le site de la course, sur le blog, ou en SMS. Cà fait énormément plaisir de savoir que je suis épaulée dans mes aventures!!!
Chris.
4 commentaires:
Bravo
martin
Super bien joué ; pour le 3 c il va te falloir un bon échauffement sinon tu vas commencer a etre bien sur la ligne d'arrivée.Biz @+
et en plus tu n'as même pas l'air fatiguée !
félicitations à toi et à ton team.
ciao ciao
Et toi ma chris t'es pas taillée dans un roc ?
( petit mais costaud ! )
on va peut t'etre t'appeler la marmotte maintenant vu que tu sais dormir en courant, en pagayant, et bientot en roulant ... te reste à faire un peu de gras pour bien passer l'hiver ;-))
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