ENDURANCE ULTRA TRAIL DES TEMPLIERS

Vendredi 4heure du mat et un petit -4°.

La température n'est pas bien élevée mais j'ai les jambes "chaud bouillant", je ne stresse pas, de toute façon il y a quelqu'un qui le fait si bien à ma place.

Le départ est donné.

Pour la premiére ascention jusqu'à Sonnac (12,30 km) les jambes vont bien mais je n'arrive pas bien à boire, l'eau me glace l'estomac.

je gère bien ma course pour ne pas me faire emporter par la vitesse sur cette portion roulante . Dans la  descente vers les Roziers ( 22km) des douleurs de sciatique font leur apparition et me font souffrir, je décide donc de changer mes semelles et espérant que se soit la bonne solution.

J'ai une bonne avance sur la barrière horaire ce qui conforte dans mon allure j'en profite donc pour grignoter un morceau mais mon estomac est toujours de brique et de broque.

Je repars pour attaquer l'ascension jusqu'au Cauvel (30km), un mur, mais le paysage est magnifique avec une partie du parcours en balcon, où je ne m'attarde pas ( j'ai le vertige), sur le plateau le soleil se lève en espèrant que la température augmente un peu.

Les douleurs de syatique sont parties, et je conserve un bon rythme ce qui me permet d'atteindre la 2ème barrière horaire avec 1H30 d'avance.la descente vers Les Vignes (38,91) est abrupte et vraiment casse pattes, les cuisses me brulent mais l'ascension jusqu'à Bourgaries (45,20 km) malgrés la difficulté ça se passe bien, un Redbull et c'est reparti.

Avant de rejoindre le prochain ravito en plein milieu des bois quelqu'un me hurle La Prune, grosse surprise, Jo viens à ma rencontre, super plaisir et merci pour ces encouragements

Il me tarde d'arriver au ravito la fringale me gagne, mais par manque de chance le ravito est vide, complètement vide, même plus d'eau, on remplit nos camel à l'aide d'un robinet dans une ferme.

La descente vers Les Douzes (60 km) va me faire mal et l'ascension vers Veyreau est terrible je sens l'hypo arrivé, j'ai beau prendre un gel mais rien n'y fait, j' ai l'impression de ne plus avancer, les kilometres me semblent interminables. Mais l'arrivé au ravito vas ètre un véritable coup de massue, plus que 20 min d'avance sur la barrière horaire mais avec 5km de plus au compteur...pas le temps matériel donc de me reposé

Je repars seul avec Aurélien, Véronique serre les dents mais elle fait mine de rien m'encourage et me bouste un peu pour repartir.

Mais je n'ai plus de force, grosse baisse de moral, je me mine de ne pas arriver à reprendre le deçu, à Saint André les Vézines (68km) Véronique me donne quelque truc pour essayer de me regonfler, reremplit son sac et repart avec moi.

Je n'arrive toujours pas à me reprendre.

Véronique me secoue les puces, m'engeule presque, c'est qu'elle est pas commode la petite.

Je manque de tomber à plusieurs reprises, je sens sa main se serrer mais elle ne laisse rien paraitre un vrai bloc de pierre, et m'impose son allure.

Je vais passer une peTite heure dans le vide,

Véronique est passé devant, donne le rythme, la forme revient petit à petit, et le moral aussi.

Sur le plateau la vue est magnifique avec les aigles qui nous survolent,mais la température chute avec le couché du soleil.

Je reprends du poil de la bête

On accélère , et on double et redouble avant d'attaquer la descente abrupte vers la Roque Sainte Marguerite.

Et la stupéfaction on nous annonce le pointage à encore 5km et 600m+ alors que l'on était sensé être arrivé, ce qui nous laisse à peine 45min pour passer la barrière horaire, donc impossible...encore une erreur de kilométrage qui va nous coûter très cher.

Nous serons donc stopper au 88ème kilomètre.

Grosse déception de ne pas avoir emmener le caméléon sur la ligne d'arrivée, pour la première fois se faire éliminer par une barrière horaire, difficile à comprendre.

Félicitation à Mayelle, pour son parcours.

La Prune