Ce dimanche, pendant que certains allaient faire trempette dans les eaux tropicales, j’ai tenté «la 83». Une bonne CO longue distance, avec 18 km et 83 balises, dans le massif des maures (Franch et Dom connaissent, on y avait fait un VTT O, gagnée par l’ami Franch d’ailleurs).
La veille, avec la familia, on dort chez des amis, à Aix, et quand mon pote me dit qu’on se tape une raclette-vin blanc le soir, je revois mes ambitions chronométriques du lendemain à la baisse. Et effectivement...
Donc 83 balises en pleine garrigue, bien techniques, quasiment sans chemins. C’est végétation, ruisseaux à sec, rentrants et rochers only.
Départ quand on veut. J’ai oublié mes guêtres mais les organisateurs me disent que c’est bien dégagé ! Bien dégagé passé un mètre au dessus du sol en fait... J’attaque tranquillement pour bien rentrer dans la carte. Au bout de 200 m environ je sens une petite fraicheur dans la raie des fesses... Je sais tout de suite ce que ça veut dire: camelback percé. La double peine quoi: tu cours avec le cul trempé et t’a plus rien à boire !
J’enchaine les premières balises easy, jusqu’à la 32. Ca fait plus d’une heure que je suis parti et je ne décolle pas le nez de la carte. Je remonte pleins de concurrents, je me sens bien jusqu’à ce que je me vautre sur une dalle glissante. Je m’éclate deux doigts et ils doublent de volume. Derrière je rate la 32 et perd quelques minutes. Je ne le sais pas encore, mais l’opération raclette se met en place...
Pour aller à la 34, on passe sur un chemin. Un chemin enfin, c’est cool. Tellement que je rate le layon et fais un tout droit en dehors de la carte. 5 mn paumées à tourner en rond sans comprendre, avec un autre mec. Je reviens, me recalle et on se retrouve à 5. On passe tous en orientation-marquage à la culotte des autres. A la 40, on grenouille sur des grandes dalles de pierres. Je tape la balise, fais signe de se taire à une nana et retraverse les dalles en faisant semblant de chercher. C’est toujours marrant de faire un coup de fourbe. Adios amigos !
La 45 est vraiment chaude à prendre, je me retrouve tout seul dans un no man’s land de végétation. Tout se ressemble et je galère dans des buissons bien piquants. J’ai les tibias ultras griffés et plus une goutte d’eau à boire.
Encore 2 heures de course et l’opération raclette qui suit son cours...
Je commence à faire des conneries. La raclette me descend dans les jambes... A la 51, un avion me passe. Il n’a même pas de camelback ! C’est un mec de l’équipe de France. Avec un autre coureur, on essaye de s’accrocher mais il nous largue en 20 secondes. Sur la 54, on part en vrille. Je repère la balise à plus de 100 mètres. Ca devient n’importe quoi là.
Encore 29 balises, au secours! De temps en temps, je passe des galériens qui marchent ou courent à 2 à l’heure dans leur océan de végétation. Je loose sur la 67, pourtant elle avait l’air facile. Je reviens sur mes pas et vois mon collègue de la 54 le nez dans sa carte. Il a la balise à deux mètres derrière lui, mais il est tellement fumé qu’il ne l’a pas vu. 5 minutes avant, j’étais aussi passé juste à côté sans la voir. On met en commun nos forces pour terminer. J’amène mes jambes griffées et mon quart de cerveau au vin blanc. Mon collègue à l'air encore moins frais.
La veille, avec la familia, on dort chez des amis, à Aix, et quand mon pote me dit qu’on se tape une raclette-vin blanc le soir, je revois mes ambitions chronométriques du lendemain à la baisse. Et effectivement...
Donc 83 balises en pleine garrigue, bien techniques, quasiment sans chemins. C’est végétation, ruisseaux à sec, rentrants et rochers only.
Départ quand on veut. J’ai oublié mes guêtres mais les organisateurs me disent que c’est bien dégagé ! Bien dégagé passé un mètre au dessus du sol en fait... J’attaque tranquillement pour bien rentrer dans la carte. Au bout de 200 m environ je sens une petite fraicheur dans la raie des fesses... Je sais tout de suite ce que ça veut dire: camelback percé. La double peine quoi: tu cours avec le cul trempé et t’a plus rien à boire !
J’enchaine les premières balises easy, jusqu’à la 32. Ca fait plus d’une heure que je suis parti et je ne décolle pas le nez de la carte. Je remonte pleins de concurrents, je me sens bien jusqu’à ce que je me vautre sur une dalle glissante. Je m’éclate deux doigts et ils doublent de volume. Derrière je rate la 32 et perd quelques minutes. Je ne le sais pas encore, mais l’opération raclette se met en place...
Pour aller à la 34, on passe sur un chemin. Un chemin enfin, c’est cool. Tellement que je rate le layon et fais un tout droit en dehors de la carte. 5 mn paumées à tourner en rond sans comprendre, avec un autre mec. Je reviens, me recalle et on se retrouve à 5. On passe tous en orientation-marquage à la culotte des autres. A la 40, on grenouille sur des grandes dalles de pierres. Je tape la balise, fais signe de se taire à une nana et retraverse les dalles en faisant semblant de chercher. C’est toujours marrant de faire un coup de fourbe. Adios amigos !
La 45 est vraiment chaude à prendre, je me retrouve tout seul dans un no man’s land de végétation. Tout se ressemble et je galère dans des buissons bien piquants. J’ai les tibias ultras griffés et plus une goutte d’eau à boire.
Encore 2 heures de course et l’opération raclette qui suit son cours...
Je commence à faire des conneries. La raclette me descend dans les jambes... A la 51, un avion me passe. Il n’a même pas de camelback ! C’est un mec de l’équipe de France. Avec un autre coureur, on essaye de s’accrocher mais il nous largue en 20 secondes. Sur la 54, on part en vrille. Je repère la balise à plus de 100 mètres. Ca devient n’importe quoi là.
Encore 29 balises, au secours! De temps en temps, je passe des galériens qui marchent ou courent à 2 à l’heure dans leur océan de végétation. Je loose sur la 67, pourtant elle avait l’air facile. Je reviens sur mes pas et vois mon collègue de la 54 le nez dans sa carte. Il a la balise à deux mètres derrière lui, mais il est tellement fumé qu’il ne l’a pas vu. 5 minutes avant, j’étais aussi passé juste à côté sans la voir. On met en commun nos forces pour terminer. J’amène mes jambes griffées et mon quart de cerveau au vin blanc. Mon collègue à l'air encore moins frais.
A l’arrivée, j’ai tapé un bon 3h47 bien naze. Je termine 23ème (On était 110 au départ mais seulement 41 on trouvé toutes les balises). L’avion (Fabrice Erdinger) gagne en 2h20.
Steph t’aurais dû venir, le parcours est super beau et côté orientation, c’est du costaud. L’an prochain je reviens, mais en changeant quelques détails dans ma préparation...
Le Cri cri des canapings
5 commentaires:
Pourtant , c'est bon la raclette, c'était pas le vin qui était farçi????
oliv
Ca me rappelle de vieux souvenirs , mon cricri , un camel qui explose dans les maures (avec une victoire au bout ;-)
Après la raclette , c'est vrai , y faut gérer ... mais un caméléon çà s'adapte !
Quand à la carte , Waow ! ca fait peur qd meme ...
Oh y pas eu de chambrade !! ça manque ...
bien ouej
çà vaut bien un bain de nöel...bravo!! ...
bises @+
Anita
t'as pas vomi ! ch'uis déçu !
martin
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