mardi 29 janvier 2008

LES ECUREUILS: PUTAING C’EST LONG…

Dimanche matin, au pied de la Sainte Victoire, un petit 10 degrés nous accueille. Ca caille, mais les organisateurs nous assurent qu’on va vite se réchauffer…

Francesco, Cyril et Bruno Péan sont inscrits sur le circuit moyen. Christian Pociello, Thierry Chomaud et moi sur le long. Ca n’a pas l’air si long que ça et on est pas des rigolos (sûr ????).

Départ rapide dans un grand pré et Thierry qui prend déjà une option par un chemin à droite. Au bout de 20 secondes de course, il faut déjà faire des choix. Le mien est mauvais. Je suis 4 tocards. On monte, on descend dans la roche et les meilleurs sont déjà partis devant.

Première balise, tout le monde se précipite dessus, mais c’est pas la bonne. Plusieurs sont déjà PM. Je me suis fait rattraper par tout le flot des autres circuits. J’ai les nerfs, je fais un début de course de blaireau. Et c’est pas fini…

Balise 4, on coupe par une petite falaise et on transpire déjà comme des… Les organisateurs avaient raison. Je descend dans le mauvais talweg et met deux minutes à me recaller. Je suis déjà tout seul. Largué. Thierry est à 4 minutes devant, avec les meilleurs.

De la balise 6 à 7, il faut revenir sur ses pas et faire un bon détour pour éviter un lac. Un taré (un légionnaire) prend tout droit et le traverse à la nage…

Balise 8 à 9 : elle est juste en face…mais de l’autre côté d’un profond talweg. La remontée est tuante. On mange du dénivellé… Un petit coup de bartasse. Ce sont les touristes, vus au départ, en petits cuissards moulants et mollets rasés qui doivent être content.

Balise 12, je fais un 360° en sortie de poste. Deux minutes de perdues. Je double pour la deuxième fois la même grosse. Je me sens minable.

La balise 13 paraît facile, donc on se met à penser à autre chose. Résultat, je rate l’embranchement et arrive face à une falaise. Je me recalle et descend par un ruisseau à sec plutôt que par le chemin. Et encore du temps de perdu…A mi course, Thierry est 12 minutes devant, en deuxième position.

Sortie de la 13, je fais un choix d’itinéraire en montant, puis me ravise au bout de deux minutes et redescend…Heureusement la grosse n’est pas en vue, sinon j’aurais piqué une crise…

Long poste à poste, on part chercher la 14 et on se tape un putain de raidillon, juste au pied de la Sainte Victoire. Le paysage est magnifique, mais mon camelback est déjà vide et j’ai oublié mes carrés de chocolat dans la voiture… à mi course…

On est quatre, dont un type en tenue de CO qui avait fait deuxième aux Pélerins. On ne va plus se quitter.

Redescente super technique vers la 15, sur une dalle rocheuse à 40°. Ca speede. J’ai trois, puis quatre, puis 7 sangsues derrière. On s’est rejoint avec le circuit court. Le rythme s’accélère sans qu’on s’en rende compte. Le type et moi prenons toutes les balises pour les autres.

C’est énervant, ils nous sucent la roue sans orienter. Je suis fracassé et n’arrive plus à courir dans les montées. Je les grille tous sur la balise 20, mais je suis tellement mort que je me fais reprendre dans la montée.

Je les regrille sur la 21, puis prend une option à flanc pour l’avant dernière. En arrivant sur la 22, deux me passent sous le nez. On traverse un ruisseau et il ne reste plus que 400 mètres de sprint. Le type des Pélerins me double alors que je l’ai amené sur les trois dernières balises. Je la joue faire play et laisse une nana terminer un mètre devant moi.

Je suis fracassé. La dernière demi heure à été plutôt dure…

Thierry termine en 2 h 40 (6ème). Je finis cinq minutes derrière (9ème). Christian arrive en 3h50. Il s’est fait une copine et a couru toute la course avec elle.

Une vrai course d’orientation dans un cadre magnifique. Ca m’a rappelé les Pélerins, dans l’engagement, la bartasse et la difficulté. Des postes techniques, de la caillasse, un gros niveau chez les concurrents et des petites cuisses qui n’en peuvent plus…

Sur le moyen, Bruno fait 3ème en 1h45 , Francesco suit à 10 minutes (13ème). Désolé Cyril, je ne sais pas ce que tu as fait.

Christophe

1 commentaire:

Anonyme a dit…

sur le métier 100 fois tu remettras ton ouvrage ... ben christophe c'est plus du jardinage là ... c'est du grand tourisme !