Francesco bien motivé pour aller patauger dans le blanc humide , on file droit vers le Nord. Au passage on s'arrete chez Christophe ... voir au cas où ... Il est en pleine forme... en pyjama avec au moins un demi oeil ouvert . Francesco lui vend le truc et après un pti dej express il troque ses vetements de nuit contre le collant et les guètres.
Y a des éclaircies sur le parcours çà semble bon ... Arrivés à Valleraugue il crachine ... le temps qu'on décide comment on s'équipe ( 20 bonnes minutes !) Il pleut franchement ... mais on est motivé , on décolle et à peine sorti des rues en pente et des marches , c'est l'éclaircie .
On court pas mais on file bon train sur les rochers mouillés avant d'atteindre les premières plaque de neige.
Le terrain est malgré tous plus qu'humide et on commence à avoir les pieds au frais
On varie le rythme ...
Ca se recouvre ensuite au passage du ruisseau de la fageolle ou l'on trouve une épaisse couche de neige ..
A partir de là le rythme baisse pas mal mais pas le niveau d'effort ! Ca use la neige humide ...
Bizarrement Francesco a pour une fois moins de choses interessantes à nous raconter !
On finit après 2h 30 d'effort par arriver au sommet ou francesco fait une chute dramatique en franchissant la dernière congère .
On s'attarde pas trop car en plus du brouillard et d' un petit vent frais la pluie recommence à tomber ... elle nous accompagnera durant une bonne partie de la descente ... j'essaye mes raquettes mais dans le devers c'est vraiment pas idéal ... et mes deux complices vont plus vite sans ... sauf qd je décide de piquer un sprint sur qq mètres pour les doubler ... 15 mètres plus loin , çà part en vrille et je fais un magnifique planté de portrait dans la neige fraiche . Bon compris, je reviens au baskets ... je maitrise mieux ... les 2 lapins ( heu non caméléons ! ) devant gambadent vite ... on rattrape les qq randonneurs croisés à la montée ... malgré sa courte nuit et son manque d'entrainement revendiqué , le père Christophe met un rythme d'enfer . Au 2/3 du parcours Francesco préfère ralentir ... on continue à 2 mais bien vite je m'aperçois que moi aussi je suis en surrégime et Christophe me décroche au train ... la fin de parcours est dur , le dos grince et les crampes se pointe dans les cuisses ... il est temps d'arriver !
On est tous un peu cuit mais la balade valait le coup !
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