lundi 7 janvier 2008

un trappeur canadien sur l'Aigoual...

Ca commence comme un dimanche tranquille: 10 heures du matin, l'heure de la grasse mat'...jusqu'à ce qu'un type vienne sonner à la porte. C'est Francesco. J'avais oublié qu'on devait (peut être) se faire l'Aigoual...

Une heure plus tard on est à Valerogue. Pluie, brume...hum ça donne envie d'habiter là.

Le GPS de francesco n'est pas très motivé pour y aller. Nous si.

On attaque et la pluie cesse. Au bout de 300 mètres, on croise deux mecs genre raideurs qui redescendent en courant, avec juste
un petit camel dans le dos. Je me sens un peu con avec mon gros sac et mes sacs en plastiques dans les chaussures...

Dom ouvre la marche. Ca tchatche pas mal. On marche rapide.
En arrivant à la neige, le soleil apparait. C'est bon d'être là, plutôt que de comater à la maison en cuvant le champagne de la veille.

Dans la partie rocheuse, le chemin, ou plutôt le ruisseau, teste nos sacs plastiques. La neige est à moitié fondu. Je dois moins bien maitriser la pose du sac que Dom car j'ai les pieds trempés.

Passé la cascade, on attaque la neige. Dom teste ses sur-semelles
spéciales neige.
On enfonce de plus en plus dans la neige, parfois jusqu'au début des cuisses. Ca tchatche de moins en moins. "C'est beau mais c'est loin" comme disait Chirac.



Arrivé au sommet, Francesco nous fait une petite figure...

On commence à se cailler. Dom chausse les raquettes et on repart en courant, histoire d'arriver plus vite. C'est une grosse galère de courir là dedans mais on persévère. Francesco fait la trace. D'un seul coup, Dom met le turbo. Il nous double à bloc, les raquettes partent dans tous les sens. C'est beau un trappeur canadien qui court...et qui se vautre tête la première 5 mètres plus loin !!!

J'ai les pieds et les chevilles gelées. Grosse motivation pour ne pas trainer en route. On trace. Francesco lève le pied dans la partie rocheuse. Chacun descend à son rythme. On met plus d'une heure à redescendre. Ca déchire pas mal, l'Aigoual à la descente...

AAAhh Valerogue...son église, sa Renault Scénic, ses petits survêts bien chaud...

On a dû faire l'aller-retour en 3h20-3h30. Et merci à notre jean Paul national, qui avait lancé l'idée...et qui n'est pas venu...Jean Paul est ce que tu m'aurais remplacé dans le canaping ?

Christophe

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