Après une semaine sans mouflets (largués chez les papis mamies, merci à eux !) à se gaver d’endurance sur les pentes de l’Aigoual, à enchainer VTT, rando courue et pour se reposer Vélo de route, notre périple se termine aux 3 C à Congénies.
Madame est heureuse de sa semaine, mais elle y a laissé sa paire de quadri : elle est en fait complètement fracassée !
On plante notre tente (plutôt imposante avec une capucine et 4 roues) la veille de la course au départ pour aller reconnaitre le parcours… comme tout le monde sauf que nous on reconnait le trail, à l’envers, et surtout le camion d’Oliv garé à coté de nous : il est venu, parait il prendre une leçon de pilotage par Francesco ! (D’ailleurs bravo pour ce tour sans pied !).
Pour moi, l’inscription est in- extremis n’étant pas trop motivé par ce type de course ou on ne s’arrête pas pour réfléchir. Finalement je trouve une motivation : je vais tirer ma femme au départ (du calme les gars, pas de place pour la bagatelle les jours de course !) toujours inquiète par sa mise en train trop lente à son goût ( !)
Ensuite je gérerai mon rouge foncé pour la rattraper en VTT et faire l’assistance technique en cas de pépin (on a préféré ne pas lire le règlement !).
Et bien ça c’est presque passé comme ça… J’ai fait deux kils à 16 puis 15 km/h, nous étions en première ligne, Madame dans mon effluve (pas de machine à laver dans le camping car !) avant de la laisser partir doucement, complètement oxy ! C’est au moment où j’étais à un taquet suicidaire que Jean Paul, bien propre sur lui, m’a gratifié d’un guili d’encouragement sur le bras en me doublant, et pour Oliv, j’ai ralenti car je le voyais pas passer donc je croyais aller trop vite… en fait j’avais de l’acide lactique jusque dans les yeux, il était déjà bien loin !
Ensuite la course de ma femme c’est elle qui raconte… car « elle a disparue, je l’ai jamais revue ! » j’étais pris dans le flot du Vtt et finalement à un train plutôt peinard c’était bon signe de ne pas la revoir !
Stef a oublié de préciser qu’il devait faire l’assistance « ravitaillement en eau » également car c’est lui qui avait le bidon à la ceinture, et que sans eau je panique !
Alors quand j’ai vu le ravitaillement je me suis réjouie et me suis précipitée sur un gobelet d’eau, seulement je suis habituée aux pipettes et boire au gobelet en courant j’ai du mal : je me suis à moitié étranglée et me suis mise à tousser pendant plusieurs secondes qui m’ont parue interminables !..
Mais ou est Stef ?
Merci les gars de votre petit mot d’encouragement, çà motive à un moment qui n’était pas très agréable pour moi !
Je me suis sentie mieux après, mais je voyais toujours à quelques dizaines de mètres devant une fille qui courait avec un cuissard, par conséquent à ne pas perdre de vue !...
Quelle a été ma joie quand je l’ai doublé en vélo, comme une fusée c’est mieux pour casser le moral, après j’étais à l’agonie mais tant pis çà en faisait une de moins ! Pourvu qu’elle ne me rattrape pas !!!!
Bon, Stef tu t’es perdu ?
Aie je commence à avoir mal au mollet gauche, début de crampes ? Je n’en ai jamais eu ! Le V.T.T après 10 bornes à pied, c’est dur !
Alors heureusement il y a eu quelques moments de détente comme ce gars qui gueule que çà n’avance pas sur le « single » et un autre de lui répondre : « t’avais qu’a avancer plus vite en course à pied ! »
Je rigole, n’empêche qu’en raid l’ambiance est plus « cool » !
Reste 3 kilomètres, allez avec mon nouveau vélo je ne vais pas crever, je ne vais pas dérailler, j’ai juste perdu mon bidon en cours de route que j’ai pris soin de ramasser car sans eau, je panique, je l’ai déjà dit plus haut ! La prochaine fois je prendrais une poche à eau.
Au fait Stef , t’es dans les bouchons ?
Dernière ligne droite je suis derrière un gars qui se croit sur son vélo de triathlon, couché sur son guidon, 1 seconde d’inattention j’ai failli m’en mettre une au dernier virage juste avant le stade, oula, rétablissement, ouf !!!
Juste 2 heures. Ma montre m’indique que j’ai 5 sur 5 c’est déjà çà ! 169 BPM moyen sur les 2 heures !
Voilà Stef !
Après avoir causé à droite à gauche on décide d’aller se changer dans le camion, en pensant à ce moment là qu’elle était peut- être 3ème.
Finalement, on entend la sono brailler le classement indiv féminines : « Christine Cornez, raideuse, qui traine son mari sur les runs en bike... » Faut dire qu’on avait grillé la speakerine au sprint à Sommières, son mari farci de crampes mais moi tout bleu des genoux à force de taper dans le guidon du vélo de playmobil de Cri ! On enfile la côte qui donne accès au stade en courant et là, surprise : plus qu’une seule place libre sur le podium, la plus haute : « Merde, va encore falloir s’enquiller du déniv ! Trop bon, celui là, il fait même pas mal ! »
Les filles sont en cuissard et tenue club, Cri , douchée, restaurée (enfin remaquillée !) habillée en pépète, trop coquète, elle a failli rater ça !
Finalement c’est trop cool, nous sommes fiers, moi d’elle et elle d’elle !
A+ Stef
Mais ça mets la pression : le challenge se profil, faut assurer maintenant…
Bon les gars, je compte sur vous, j’ai besoin de porteurs d’eau, de tireurs au départ, de roues de secours, de courage, de dériv-chaineurs, voir de coups de pieds au cul de temps en temps : C’est Stef qui fait tout ça d’habitude, mais les prochaines courses, il sera Baby Sitter : faut pas abuser des bonnes volontés et ne pas griller toutes nos cartouches !!
A+ Cri
Madame est heureuse de sa semaine, mais elle y a laissé sa paire de quadri : elle est en fait complètement fracassée !
On plante notre tente (plutôt imposante avec une capucine et 4 roues) la veille de la course au départ pour aller reconnaitre le parcours… comme tout le monde sauf que nous on reconnait le trail, à l’envers, et surtout le camion d’Oliv garé à coté de nous : il est venu, parait il prendre une leçon de pilotage par Francesco ! (D’ailleurs bravo pour ce tour sans pied !).
Pour moi, l’inscription est in- extremis n’étant pas trop motivé par ce type de course ou on ne s’arrête pas pour réfléchir. Finalement je trouve une motivation : je vais tirer ma femme au départ (du calme les gars, pas de place pour la bagatelle les jours de course !) toujours inquiète par sa mise en train trop lente à son goût ( !)
Ensuite je gérerai mon rouge foncé pour la rattraper en VTT et faire l’assistance technique en cas de pépin (on a préféré ne pas lire le règlement !).
Et bien ça c’est presque passé comme ça… J’ai fait deux kils à 16 puis 15 km/h, nous étions en première ligne, Madame dans mon effluve (pas de machine à laver dans le camping car !) avant de la laisser partir doucement, complètement oxy ! C’est au moment où j’étais à un taquet suicidaire que Jean Paul, bien propre sur lui, m’a gratifié d’un guili d’encouragement sur le bras en me doublant, et pour Oliv, j’ai ralenti car je le voyais pas passer donc je croyais aller trop vite… en fait j’avais de l’acide lactique jusque dans les yeux, il était déjà bien loin !
Ensuite la course de ma femme c’est elle qui raconte… car « elle a disparue, je l’ai jamais revue ! » j’étais pris dans le flot du Vtt et finalement à un train plutôt peinard c’était bon signe de ne pas la revoir !
Stef a oublié de préciser qu’il devait faire l’assistance « ravitaillement en eau » également car c’est lui qui avait le bidon à la ceinture, et que sans eau je panique !
Alors quand j’ai vu le ravitaillement je me suis réjouie et me suis précipitée sur un gobelet d’eau, seulement je suis habituée aux pipettes et boire au gobelet en courant j’ai du mal : je me suis à moitié étranglée et me suis mise à tousser pendant plusieurs secondes qui m’ont parue interminables !..
Mais ou est Stef ?
Merci les gars de votre petit mot d’encouragement, çà motive à un moment qui n’était pas très agréable pour moi !
Je me suis sentie mieux après, mais je voyais toujours à quelques dizaines de mètres devant une fille qui courait avec un cuissard, par conséquent à ne pas perdre de vue !...
Quelle a été ma joie quand je l’ai doublé en vélo, comme une fusée c’est mieux pour casser le moral, après j’étais à l’agonie mais tant pis çà en faisait une de moins ! Pourvu qu’elle ne me rattrape pas !!!!
Bon, Stef tu t’es perdu ?
Aie je commence à avoir mal au mollet gauche, début de crampes ? Je n’en ai jamais eu ! Le V.T.T après 10 bornes à pied, c’est dur !
Alors heureusement il y a eu quelques moments de détente comme ce gars qui gueule que çà n’avance pas sur le « single » et un autre de lui répondre : « t’avais qu’a avancer plus vite en course à pied ! »
Je rigole, n’empêche qu’en raid l’ambiance est plus « cool » !
Reste 3 kilomètres, allez avec mon nouveau vélo je ne vais pas crever, je ne vais pas dérailler, j’ai juste perdu mon bidon en cours de route que j’ai pris soin de ramasser car sans eau, je panique, je l’ai déjà dit plus haut ! La prochaine fois je prendrais une poche à eau.
Au fait Stef , t’es dans les bouchons ?
Dernière ligne droite je suis derrière un gars qui se croit sur son vélo de triathlon, couché sur son guidon, 1 seconde d’inattention j’ai failli m’en mettre une au dernier virage juste avant le stade, oula, rétablissement, ouf !!!
Juste 2 heures. Ma montre m’indique que j’ai 5 sur 5 c’est déjà çà ! 169 BPM moyen sur les 2 heures !
Voilà Stef !
Après avoir causé à droite à gauche on décide d’aller se changer dans le camion, en pensant à ce moment là qu’elle était peut- être 3ème.
Finalement, on entend la sono brailler le classement indiv féminines : « Christine Cornez, raideuse, qui traine son mari sur les runs en bike... » Faut dire qu’on avait grillé la speakerine au sprint à Sommières, son mari farci de crampes mais moi tout bleu des genoux à force de taper dans le guidon du vélo de playmobil de Cri ! On enfile la côte qui donne accès au stade en courant et là, surprise : plus qu’une seule place libre sur le podium, la plus haute : « Merde, va encore falloir s’enquiller du déniv ! Trop bon, celui là, il fait même pas mal ! »
Les filles sont en cuissard et tenue club, Cri , douchée, restaurée (enfin remaquillée !) habillée en pépète, trop coquète, elle a failli rater ça !
Finalement c’est trop cool, nous sommes fiers, moi d’elle et elle d’elle !
A+ Stef
Mais ça mets la pression : le challenge se profil, faut assurer maintenant…
Bon les gars, je compte sur vous, j’ai besoin de porteurs d’eau, de tireurs au départ, de roues de secours, de courage, de dériv-chaineurs, voir de coups de pieds au cul de temps en temps : C’est Stef qui fait tout ça d’habitude, mais les prochaines courses, il sera Baby Sitter : faut pas abuser des bonnes volontés et ne pas griller toutes nos cartouches !!
A+ Cri
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