Un ptit tour dans le Jura, pour y voir la neige ...

WE chez Maman pour voir la famille et faire une sortie "neige" pour FranCO.
Côté neige j'ai été servi: j'ai deblayé l'accès au garage au moins 8 fois, matin et soir, avec un cumul sur 3 jours de bien 1m de neige!
J'aurais passé plus de temps avec la pelle, et je me suis bien exercer les dorsaux.

Petit rappel de situation géographique, Thoiry est situé à 400 M d'altitude, et je ne me souviens plus de la dernière fois ou j'ai pu chausser les ski devant la maison, pour commencer à grimper vers le sommet.
Vu les condtitons, je n'espérais pas atteindre le Reculet, mais plutôt profiter des conditions plus clémentes en forêt.

 Du village au Tiocan, parking de départ des excursions (comme disent nos voisins helvètes) y'a 400 de D+, sur des sentiers en forêt.

une route à traverser et c'est parti!

 Le chapeau pour protéger des flocons

"dans la forêt du lynx avec les rossignols"

Le premier matin, après une bonne heure et demi de pelletée, je monte sur les vieux ski du Goud sur lesquels j'ai fait monter des Silvretta des années 80, je chausse mes Snowboarder Raichle en 48 d'il y a 25 ans, et je colle des peaux de la même période prè-septentrionale.

Tout fonctionne, et un large sourire illumine ma face redevenue poupine.

Sauf que, en pleine forêt, en pleine lutte pour faire la trace, je commence à patiner: une peau de décolle.

Pas de problême, elle recolle.

Mais pas très loin elle ne recolle plus et je fini avec les skis sur le dos, et la neige jusqu'au genou: 2 h pour faire une trace mixte sur 400 de D+.

Descente par la route puis par les champs, pour arriver juste devant la maison: trop cool.

Un passage en grande surface du sport  pour acheter de la colle, et je déniche dans son panier une paire de peau à 15 €. Trois coups de cutter et de bricole plus loin, je repars sur ma trace avec des peux neuves: quelle différence. Je suis au Tiocan en une heure, à la tombée de la nuit et glisse sur 5 cm de neige fraiche sur la même route.

 Le lendemain je varie un peu la trace et continu après le Tiocan en compagnie de divers randonneurs à ski en en raquette (mais les balles bien au chaud). Je m'arrête après deux heures pour redescendre dans la forêt avec un autre skieur; on se lâche un peu en skiant dès que possible entre les arbres et dans les champs.
Bon, le style n'y ai pas, mais on s'est bien marré.
 Bon, je laisse le clavier pour retourner à la pelle, il y a une accalmie.

le jardin que j'ai déblayer deux fois par jours, et des flocons gros comme le point (sur les i)

faire la trace, ou suivre la trace, telle était la question

dans la forêt enchantée

mouillé par dedans et par dehors, mais content le grand!

petit jeu: taper les branches qui ploient sous la neige, et elles se redressent

quand arrive une bourrasque de vent, des paquets de neiges tombent et ça devient la tempête

sur la piste au dessus du Tiocan, sa ressemble à une autoroute à phoques