dimanche 21 octobre 2007

orient'raid du salagou 21/10















Un dimanche plein de sensations , d'émotions , de rebondissements , de péripéties et au final quelques très bons résultats dans le cadre toujours somptueux du lac .






















faut dire qu'on était là bas en force !!!









Les traces de LOIC et FRANCESCO, grand vainqueur du







" TAMAROUNET"(cliquer dessus pour les agrandir)
























le compte rendu du "grand" , el maestro Francesco :












Je ne comptais pas m'inscrire au raid, l'épreuve de canoë ne m'inspirant pas du tout, et le calendrier d'octobre étant déjà bien chargé en compétitions.
Ce que je redoutais le plus c'était la météo: je n'avais franchement pas envie d'embarquer sur le Salagou, un jour de pluie ou de vent du nord.
J'avais déjà offert mon aide au MUC pour l'organisation quand Jean-Paul m'a proposé de participer avec Loïc son fils au Raid. Pourquoi pas ... Au fil des jours l'idée de faire cette épreuve avec un "jeune", de lui servir de pilote pour son premier raid m'a séduit. J'aime bien le VTT et la lecture de carte IGN en roulant, j'aime bien la CO, je ne voulais pas faire trop de canoë, et de faire équipe avec Loïc "boostait" ma motivation.
Le MUC se passera de moi, et Loïc commençait son entraînement, coaché par son raideur de père. Jean-Paul me relatait sa progression, et sa bonne course le dimanche précédent à Marguerites annonçait un beau raid au Salagou.
Le matin, pas trop de vent, et la froidure pré-aubale se dissipa rapidement pour laisser une simple fraîcheur, vite oubliée par le trail ascendant vers la T1 et la T2.









haaa ce trail!!!


















Que j'étais content de remarquer que l'excitation du départ faisait oublier aux concurrents les consignes du briefing: après la T1 ils ne regardaient pas vers le sommet, et ne voyaient pas les jalons.








Il faut dire qu'avec Loïc nous étions bien attentifs avant le départ de repérer les accès au parc VTT, les abords de la zone de transition, et les Tamaroux qui s'étaient élancés vers ces deux premières balises 30 minutes avant nous.
Nous voici donc dans les premiers à dévaler la pente et à embarquer en canoë.












Mes pronostics les plus optimistes ne prévoyaient pas cela.


La raison nous ramènera rapidement les pieds sur terre, et surtout nous ne nous gaspillerons pas en coups de pagaies inutiles avant d'attaquer le VTT.
La lecture du paysage avant la balise 16-53 me fait repérer l'attaque de la balise alors que Loïc poinçonnait la 15-48. Alors que les premiers tournent et retournent dans la pente, nous v'là "dré dans pentu" pour arriver sous la falaise, pourtant bien visible du bas. Nous y sommes aller les deux, et les pieds de Loïc n'ont pas tremblés sur les ruffes, et l'aller-retour se fait sans accident.










Après le débarquement les quelques mètres qui nous séparent de nos montures métalliques nous confirment ce que nous redoutions: nous jambes sont engourdies par les éclaboussures et par la station assise.










Notre choix de s'être vêtu de pantalons, et le choix de les retirer avant le vélo aura été le bon. Nous partons secs et frais comme des gardons frétillants tout juste sortis du lac…







Pour la balise 1 j'optais pour un détour, un peu long, mais pas trop raide qui nous permet un bon échauffement après notre aventure aquatique. J'espérais secrètement que le sentier nous permettrais de s'amuser en descente, mais la raideur et la foule de raiders montant à pied en sens inverse ne permis pas une approche ludique de ma discipline de prédilection: l'O'VTT. Cette foule me fis aussi constater que cette première option ne fut pas la bonne. Tant pis, à ce niveau de la compétition une seule erreur ne signifie pas forcément défaite. D'autant que je savais que la CO terminale jouait à mon avantage. Le moral toujours aussi beau et fixe que la météo nous plongeons vers la 2, pour attaquer VTT à l'épaule la longue remontée vers le plateau.
Loïc ne s'y attendais surement pas à ce portage. Pour ma part, le VTT Marathon du Caylar m'avait bel et bien préparé: je montrais l'exemple et montais d'un rythme régulier et soutenu, sans toutefois exagérer, pour préserver les forces des jeunes mollets de mon coéquipier.
Pour la 3 , plus de doutes: la sente est impraticable, la distance courte, et l'option 3-4 par la piste sera certainement la meilleure. Nous laissons les montures se reposer à l'ombre des chênes verts, pour descendre, les deux , vers la 3. Il me faudra alors rassurer Loïc, et lui promettre que se serait bien le dernier exercice du genre pour l'encourager.
A partir de là, tout roule: les sentiers et les pistes sont rapides, plus de concurrents en vue, et les premiers pointages où l'on nous annonce que nous sommes premiers du Tamarounet.
A la 8 nous rattrapons les derniers Tamaroux (qui n'ont plus l'air très frais), et sans s'emballer nous progressons régulièrement vers l'arrivée. J'annonce quelques 4 km avant la fin du VTT à Loïc pour qu'il puisse puiser dans ses réserves quand nous arrivons à la 10.
La lecture de carte est sans doute pour moi: le poste devrait être ici mais n'y ai pas. Ni une ni deux, je vérifie et allume le radar à balise: Bip-Bip elle est là.
Un sagouin l'a "escampée" dans le ruisseau 5 mètres plus loin, et elle gît, sur le flan, le drapeau dans l'eau. Trois pas et deux ronces me permettent de la sauver de la noyade et de la replanter dans son trou , au pied des confettis qui l'attendaient.
Pas de soucis jusqu'à l'arrivée, si ce n'est une flaque trompeuse qui m'a rappelé une pub pour les "Lucky Strike". Croyant , optimiste, que je la traverserais sans difficulté, voilà ma monture qui disparait dans cette eau boueuse. Mes mollets la sauveront d'une noyade certaine…
Arrivée au parc: on se change rapidement, je m'équipe de ma boussole pouce, de ma casquette, reprend mon sac à d'eau allégé de ma boite à outils et nous voilà partis.
Alors là, je n'avais jamais prévu un tel scénario: nous étions leader et Loïc ne montrais pas de trace d'exténuement. J'avais beau avoir prévenu son coach personnel et paternel que se serait lui qui orienterais à pied, un entretien à deux des membres de notre équipe eût lieu rapidement avant de s'élancer vers la première balise piétonne. Je posais la question suivante: " Tu veux orienter, ou tu préfères que j'assure?" .
Je lisais sur le regard de Loïc de la joie d'avoir la victoire en vue, un peu de fatigue, et de la sincérité quand il répondit: "Non, vas-y, toi oriente" (NDR: je ne sais plus très bien où placer les virgules).
J'aurais bien été embêté d'une autre réponse car la perspective de finir sur la plus haute marche du podium (ce que nous fîmes) commençait à faire monter en moi des doses anormalement élevées d'adrénaline.
Certaine dira après la course que je n'ai aucun mérite, connaissant la carte "par cœur".
Je l'avoue: "je connais la carte, mais pas par cœur!"
Mais bon, je suis pas le seul: parmi les Tamaroux j'en connais beaucoup qui la connaissent aussi bien que moi. De là à dire que c'est une carte facile; non. Ce n'est pas parce qu'une carte connait beaucoup d'orienteur qu'elle est facile.
Bref (enfin, jusque là je ne l'ai pas été) la CO se passe assez bien, en restant au plus près du fil rouge, car notre faciès l'était aussi, rouge. Economisant nos forces et évitant les erreurs nous descendons vers l'arrivée, tout en se méfiant de la "facilité déconcertante" de la 14.
Nous arrivons juste quelques minutes derrière Dom et Gérald, mais étant partis 30 minutes plus tard, et ayant parcourus quelques kilomètres en moins.

Content du traçage, de la météo, du paysage, du lac, de ma première victoire à un raid et même si ce n'est pas le grand parcours qui aurait été trop grand pour moi, de la première participation à un raid de grands de Loïc, de sa victoire et de lui avoir fait plaisir.
Enfin j'espère, et j'espère aussi que son Papa est fier de lui, car il le mérite bien ce grand gaillard!
Et en prime il gagne une paire de baskets pour s'entraîner et devenir, un jour, sans doute, meilleur que moi sur les raids (car lui, il a une sacrée marge de progrès, alors que moi…).

Francesco "






















Tamarou (32) 0.0 km 29 P









pic St Loup Ah 5:21:14








Les Caméléons de MSO 5:27:01








CORBIERES Orientation 5:34:18








Nïmes Rais Aventure 5:36:58








GUILLOT-LELIEVRE Am 5:37:01








MSO & CO Ah 5:37:30








Les Caméléons du MSO 5:56:29








La Der Minute 6:06:58








Bimond Express 6:10:06








Ter Aventure 6:11:38








Team CORNEZ MSO Caméléon Am 6:26:17








Fondusport Am 6:28:26








Revas Ah 6:30:53








Les Frangins Ah 6:52:43








CE Bosar Am 7:01:16








Sapeurs Pompiers Béziers 7:02:50








Team Bojo 1 Ah 7:33:09








Les Touristes Ah 7:33:15








Sapasses 7:38:43








COLIN-FORTANE Ah 7:39:45








Sapeurs Pompiers 34 Ah 7:40:28

Les Fous du Guidon Ah 7:48:27








Did et Fan 7:49:29








Caramel Ah 7:55:10








ANCESTRAL TEAM Ah 8:20:00








Les Deux Y Ah 8:21:00








Les Lamas m 8:51:00








AS Raid Melox 9:09:00








Faïence Ah Abandon








Les Cyclones Abandon

Tamarounet (48) 0.0 km 25 P








Caméléon de MSO Bh 4:48:48 Poles Bm 5:12:49








ECO Tem Bm 5:25:23








Just for Fun Bm 5:38:16








Les Pescalunes Bh 5:46:23








Les Baroudeurs Bh 5:46:27








Clapas Men Bh 5:46:32








Lou Dabes Bh 5:46:50








Les Paut' Bm 5:46:57








Val 120 Bm 5:46:59 Kinanila Bf 5:47:03








Base Plein Air Salagou 1 Bh 5:47:45








Yvetot- Lengagne Bm 5:48:12








Les Siams Bh 5:59:37








Base Plein Air Salagou 2 Bh 6:12:37








Caméléon and CO Bh 6:13:14








Bonnie and Clyde Bm 6:14:13








Les Craminouches Bm 6:23:05








Tranquillade Bh 6:26:13








Team Lucette Bh 6:27:51








Les Zoll Blattes Bh 6:46:18








Les Couilles de Loup Bh 6:46:22








Les Bras Cassés Bh 6:46:48








Les Jambons Bh 6:46:59








A la Traine Bm 6:47:28








Les Guindouls Bh 6:57:10








Les Désorientés Bh 7:19:38








Roualdes Fénua Bh 7:35:00








Les Fillettes Bf 7:38:00








The Lost Bh 7:38:00








Thierry et Nathalie Bm 7:38:00

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